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Le Comité de Concertation Etat-Secteur
Privé (CCESP) a tenu le 26 mars 2019 dans ses locaux, une rencontre d’échanges avec
la presse au cours de laquelle, l’institution a présenté le bilan des activités
de l’année 2018 ainsi que les perspectives pour l’année en cours.
Fidèle
à sa mission d’animation du Dialogue Public-Privé, le CCESP a assuré la prise
en charge des préoccupations du Secteur Privé. Celles-ci ont porté pour l’année
2018 sur plusieurs problématiques dont certaines ont connu des avancées
significatives, au dire de Monsieur Georges COPRE, Conseiller Technique au Secrétariat
Exécutif du CCESP. Au nombre de celles-ci figurent la gestion de la dette
intérieure fournisseurs, la suppression de l’exemption de la TVA sur les
opérations assimilées à des exportations de café cacao (fève) prévue par
l’annexe fiscale 2017, la compétitivité du prix du sucre pour les industriels
utilisant le sucre comme intrant ainsi que le meilleur encadrement de
l’exportation de fonds de tasse dans la filière Hévéa.
La
rationalisation de la fiscalité environnementale, la clarification du champ
d’application de la taxe sur les établissements de nuit et de la taxe sur les
locaux loué en garni de même que l’interdiction de la confection et la vente
des fiches et registres des établissements touristiques par les services de
police, constituent aussi d’autres problématiques qui ont connu des bonnes avancées.
En
ce qui concerne la lancinante question de la dette intérieure fournisseurs, il
ressort qu’à la fin décembre 2018, l’Etat s’est acquitté de 1046,52 milliards Fcfa
pour le compte de 10.029 fournisseurs et prestataires. A l’unanimité, il a été
relevé le manque d’informations dont font preuve les opérateurs économiques.
Pour y remédier, le Secrétaire Exécutif, Mme Mariam FADIGA FOFANA a exhorté ces
opérateurs à aiguiser leur culture des appels d’offre en allant à l’information
auprès des structures dédiées de l’Etat. Elle a aussi mis en mission les
journalistes afin qu’ils soient des relais du CCESP et qu’ils rapportent
régulièrement au CCESP, la perception des acteurs économiques sur la santé de
l’économie et les problèmes majeurs évoqués.
Outre
ces avancées, M. COPRE a indiqué que, plusieurs préoccupations sont en cours de
traitement. Elles portent entre autres, sur des problématiques telles que la
taxe sur le caoutchouc granulé spécifié, la compétitivité des ports ivoiriens,
la révision des tarifs de l’étude d’impact environnemental et social (EIES), la
fiscalité bois etc.
Ce
bilan a permis aussi de fait le point sur les différentes activités du CCESP.
Ainsi, les Rencontres Sectorielles sur les transports ont permis de restituer les
travaux au Ministre Amadou KONE et lancer par la suite, les groupes de travail
constitués pour proposer des mesures spécifiques à soumettre au Gouvernement
pour la compétivité des différents domaines du secteur des transports. Le
Conseil a aussi mis en œuvre le plan de déploiement des plateformes locales de Dialogue
Public-Privé dont l’une des missions est d’améliorer
le climat des affaires et la qualité de la gouvernance économique locale.
Ce plan a permis entre autres l’élaboration
du document d’orientation du projet
et les consultations des partenaires stratégiques à travers un focus Group et des entretiens avec les
structures impliquées. Quant au « Twins
Time », la 6e édition, tenue avec, le Ministre Claude Isaac DE, Ministre de la
Construction, du logement de l’assainissement et de l’urbanisme d’alors, a
permis de présenter la politique de développement de ce secteur, et de faire
connaître les principales missions assignées à son Département. Relevant les contributions
à la politique de développement du secteur privé, les hôtes ont énuméré entre
autres, la collaboration avec la SFI sur les projets de compétitivité
sectorielle, le projet d’appui à la commercialisation des produits agricoles
transformés ainsi que l’Observatoire nationale de la compétitivité des
entreprises. Ce bilan des
activités 2018 du CCESP a fait place à des échanges entre les deux groupes sur les
problématiques liées au secteur privé.