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Un atelier de
restitution et de partage des résultats des travaux de la composante 3, dédiée
à l’amélioration du climat des affaires, du Programme d’Appui à la
compétitivité et à l’intégration régionale-PACIR 2 s’est tenu le jeudi 06 juin
2024, à Abidjan-Hôtel Tiama.
Organisé par le Cabinet
ADS en collaboration avec le Secrétariat Exécutif du Comité de Concertation
État Secteur Privé (SE-CCESP), l’objectif était d’une part de partager avec les
participants les résultats obtenus à l’issue de la mission d’évaluation de la
mise en œuvre des réformes en faveur du Secteur Privé du Plan National de
Développement-PND 2021-2025 et d’autre part, de recueillir des données,
informations et recommandations des parties prenantes.
L’atelier a été
l’occasion M. OUATTARA Lakoun, Expert National Principal de la Composante 3 du
PACIR 2 de relever l’intérêt de la rencontre articulée autour d’un Dialogue
Public Privé pour l’examen des réformes impactant pour le Secteur Privé du
point de vue de la compétitivité et de l’intégration régionale.
Mme Mariam Fadiga
Fofana, Secrétaire Exécutif du Comité de Concertation État Secteur Privé
(CCESP), a salué la réalisation de la mission de suivi des réformes du PND 2021-2025,
parce qu’ayant un double avantage : premièrement, mettre en évidence
l’existant en termes de réformes liées à la Compétitivité et à l’Intégration régionale
au profit du Secteur Privé et secondairement, la nécessité de stimuler les
parties prenantes à redoubler d’ardeur dans la mise en œuvre des différentes réformes.
« Au titre des perspectives qui seront ouvertes à l’issue de cet atelier et
dans le cadre de notre initiative de mise en place d’un réseau africain des
structures en charge du Dialogue Public Privé, le SE-CCESP est prêt à jouer un
rôle majeur pour stimuler la croissance du Secteur Privé en lien avec les
opportunités de libéralisation des échanges. », s’est-elle engagée.
Représentant le Ministre
Wautabouna Ouattara, Ministre délégué auprès du ministère des Affaires
étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, M. Gole
Bi Gole Guillaume, Coordinateur adjoint du PACIR 2, a dit toute sa
gratitude au représentant de l’UE pour son appui financier à ce programme. Il a
exprimé l’adhésion de son ministère aux résolutions et recommandations de
l’atelier. « Les réformes ont permis à l’économie du pays de connaître un
véritable essor, d’où l’intérêt d’y travailler pour que la Côte d’Ivoire puisse
tirer profit de l’accord de partenariat économique », a-t-il ajouté, notant
avec satisfaction la collaboration avec l’UE.
Mats Liljefelt, 1er conseiller,
chef de section commerce et investissement- Délégation de l’Union européenne, a
mis en avant l’appui financier de l’Union au PACIR 2 pour un montant de 9 millions
d’euros, soit 5,9 milliards FCFA. « La présence de toutes les parties
prenantes témoigne de la vision partagée entre l’Union européenne et la Côte
d’Ivoire (…) Il faut continuer de valoriser les potentialités économiques du
pays, afin d’accélérer son développement économique, de dynamiser et parfaire
le climat d’investissement. », a-t-il encouragé.
M. Faouzi El Mufti,
chef de mission assistance technique Sofreco PACIR 2, a rappelé les trois
axes principaux du programme, à savoir le soutien aux PME (Composante 1) ;
le renforcement des organisations intermédiaires et des agences d’appui au
commerce et aux entreprises (Composante 2) et l’appui à l’amélioration du
cadre des affaires (Composante 3).
À l’issue de cet atelier,
participants et organisateurs se sont félicités de la qualité des échanges.
Plusieurs recommandations ont été formulées afin de renforcer le dispositif de
suivi de la mise en œuvre du PND. À cet effet, les représentants des différents
ministères, présents ainsi que les acteurs du secteur privé, ont passé en revue
les réformes propres à leurs différents secteurs. Une base de données composée
de personnes ressources, devra être étoffée afin de faciliter la collecte de
données et d’informations.
C’est en 2021 que le
gouvernement ivoirien s’est doté du PND 2021-2025 avec pour ambition de
s’attaquer aux défis persistants, notamment l’accélération de la transformation
structurelle de l’économie. La Côte d’Ivoire a donc signé un Accord de
partenariat économique intérimaire (APEi). Pour faciliter la mise en œuvre de
cet accord, il a été initié avec l’appui financier de l’Union Européenne, le
Programme d’appui à la compétitivité et à l’intégration régionale (PACIR).