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Le lancement de la 4ème édition
de la Journée Nationale de Partenariat État/Secteur Privé (JNP 2019) organisée
par le Secrétariat Exécutif du Comité de Concertation État /Secteur Privé (CCESP)
avec l’appui des partenaires du Dialogue Public Privé a eu lieu le jeudi 12 septembre 2019 au
Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Monsieur Bernard Apkess, représentant du Ministre
Adama Coulibaly de l’Economie et des Finances, et par ailleurs Directeur de
cabinet adjoint, a présidé cette cérémonie de lancement de la JNP 2019. Le
thème de la 4ème édition prévue pour le lundi 7 octobre est ainsi
libellé : « Partenariat Etat/Secteur privé pour une croissance inclusive
et durable ».
M. Apkess a indiqué dans son allocution
que pour « réduire la vulnérabilité des populations et accroître leur
bien-être », le gouvernement a procédé à l’augmentation des dépenses
substantielles pro pauvres. « Celles-ci sont passées de 7,8 % du PIB 2012
à 9,9% en 2018 soit 1080, 3 milliards de FCFA à 2361, 4 milliards de FCFA…», a-t-il
dit, tout en précisant que toutes ces actions ont permis d’inverser la tendance
haussière de la pauvreté.
Cependant, eu égard aux attentes des
populations dans les domaines de la santé, l’éducation, la protection sociale, l’emploi etc, les autorités ivoiriennes ont
dû mettre en route un programme social d’un coût total de 727, 5 milliards FCFA
(il devrait être porté à 1000 milliards FCFA) pour assurer une prospérité
partagée et le bien-être social des Ivoiriens.
Pour ce faire, elles comptent s’appuyer
sur un secteur privé dynamique vecteur de croissance économique et de bien-être
social. Surtout que la croissance moyenne annuelle de l’économie était de 8,6 %
sur la période 2012-2018, se présentant comme la plus dynamique de l’Afrique de
l’Ouest voire l’une des plus performantes à l’échelle mondiale.
C’est pourquoi, le représentant du Groupe
de la Banque africaine de développement (BAD), Monsieur Coulibaly Abdoulaye, a salué
l’engagement du gouvernement à travers son programme social (PS Gouv) visant à
améliorer les conditions de vie des populations vulnérables. Sans manquer de réitérer
l’engagement de la banque à accompagner le gouvernement ivoirien dans son
programme de la quête du bien-être des populations ivoiriennes.
De son côté, Monsieur Pierre Magne,
vice-président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI),
a noté une nette amélioration de l’environnement des affaires, souhaitant tout
de même la mise œuvre des réformes fiscales acquises afin de permettre au secteur
privé de jouer pleinement son rôle dans le tissu économique du pays.
Monsieur Arouna Koné vice-président de
la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI) a souligné que
l’inscription de la thématique de la croissance inclusive au centre des
réflexions de la JNP 2019 traduit la réelle volonté des acteurs publics et
privés d’impulser une répartition des dividendes et une croissance entre les différentes
composantes sociales.
Pour Madame Mariam Fadiga Fofana, Secrétaire
Exécutif du CCESP, la nécessité des journées nationales de partenariat répond à
la nécessité d’apprécier la qualité des relations entre l’Etat et le Secteur
privé et de définir les perspectives suivant un agenda conjoint pour les deux
acteurs. Il apparait donc « opportun de savoir quelle synergie créer entre
l’Etat et le secteur privé pour contribuer plus fortement à l’inclusion
économique et au bien-être social », a-t-elle soutenu.
Monsieur Charles Sébé Zoko, président
du comité scientifique, a présenté les grandes articulations de la JNP 2019,
qui sont entre autres la conférence inaugurale qui sera prononcée par le
Premier Ministre, ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Amadou Gon
Coulibaly et Jean-Marie Ackah, président du patronat ivoirien sur le
thème : « Développement économique et croissance inclusive :
quelle dynamisme en Côte d’Ivoire ». A cela s’ajoutent les activités
habituelles que sont les panels de haut niveau, les rencontres B to G, et
surtout la grande innovation les «Sides Events » qui permettront d’offrir un
temps d’échanges entre les structures publiques, le privé ainsi que toutes les
personnes qui en manifesteront le désir.
La société civile, les missions
diplomatiques, les partenaires techniques et financiers au nombre desquels, la
Banque Africaine de Développement (BAD), les organisations sous régionales (UEMOA),
les chambres consulaires, ainsi que des structures privées…seront à ce grand
rendez-vous de la concertation nationale.